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Angelaaaaa, she's gonna move.

Publié le par Marikou

Les Nelson Lakes, voici un endroit sur lequel j'avais fondé beaucoup d'espoir mais qu'une fois de plus la météo ne nous a pas permis d'explorer comme nous le souhaitions c'est-à-dire, en randonnant. Je voulais monter le Mount Robert – mon Mont quoi ! – mais il nous aurait fallu rester dans les parages pendant plusieurs jours et le village n'offrait aucun camping gratuit, nous nous contenterons donc de prendre quelques photos des deux lacs, depuis le ponton, au milieu d'un nuage de sandflies – les moustiques féroces de Nouvelle-Zélande. Bien que la nuit soit tombée, je décide de continuer de rouler une centaine de km jusqu'à Motueka. Ce n'est pas un problème en soit, lorsque les feux arrière fonctionnent correctement. Mais au risque de me répéter,cela fait alors un moment que Makeba joue la capricieuse et nous laisse de temps à autres sans feux arrière, ni ventilation, ni éclairage de tableau de bord, ni fermeture centralisée. C'est sans encombre que nous arrivons à destination et passons une nuit réparatrice. Motueka est une ville portuaire, qui en été jouit de nombreux visiteurs ; nous sommes bien loin de nous l'imaginer à l'heure où nous traversons une ville endormie.

Nelson Lakes
Nelson Lakes
Nelson Lakes

Nelson Lakes

La route jusqu'à Takaka est interminable, des virages à n'en plus finir,d'abord pour monter jusqu'au col puis pour tout redescendre. Je suis bien contente d'arriver dans cette ville de hippie bien que le temps ne soit pas au beau fixe et rende donc la visite des eaux claires et sacrées du Te Pupu Springs assez banale. Il pleut des cordes et nous ne sommes pas certains que rejoindre la pointe extrême nord-ouest en forme de bec de kiwi soit une bonne idée mais nous n'avons rien à perdre. Une éclaircie nous laisse tout juste le temps de faire la balade d'une côte à l'autre et d'aller voir le cape Farewell, point le plus au nord de l'île du sud, avant que la pluie ne reprenne de plus belle.

Wharariki beach
Wharariki beach

Wharariki beach

Un déluge couplé à une énorme fuite d'huile de Makeba nous empêche de randonner dans la partie Nord du parc Abel Tasman et nous oblige à rebrousser chemin à Takaka pour faire réparer les caprices de Makeba. Nous passerons donc une nuit supplémentaire dans cette ville hippie et rencontrerons un Américain des États-Unis avec qui nous passons la soirée. Il est très sympa mais nous annonce comme un cheveu sur la soupe qu'il a été diagnostiqué schizophrène, il y a quelques années. Un petit malaise s'installe durant un court instant mais ne tarde à s'effacer tout comme il est venu ; après tout lorsque nous n'en avions pas la moindre idée, nous passions un très bon moment. Nous partons assez tôt le lendemain pour atteindre la partie Sud du parc Abel Tasman et avoir le temps de faire du kayak de mer. Le temps est très clair et nous passons une excellente après-midi sous le soleil à pagayer et observer des phoques se prélasser sur les pierres chaudes. Il n'y a bien que les pierres qui sont chaudes car lorsque nous échouons sur une petite plage pour grignoter et que notre kayak se retourne, nous terminons les 4 pattes dans l'eau fraîche !

Abel Tasman National Park
Abel Tasman National Park
Abel Tasman National Park
Abel Tasman National Park

Abel Tasman National Park

Le retour à Nelson n'est pas plus émouvant que cela car les personnes avec qui j'avais l'habitude de passer du temps ont toutes quitté la ville. Nous passons une nuit agitée car au beau milieu de la nuit, un groupe de jeunes – sûrement alcoolisés – tentent d'ouvrir le coffre alors que nous dormons tranquillement. Je leur cris de s'en aller et ils s'exécutent après avoir écrit grâce à la poussière du pare-brise arrière des petits messages que nous ne comprenons pas car peut-être en Maori. Je suis toute excitée à l'idée d'aller dans les Marlborough Sounds, car un retour au milieu de fjords est toujours le bienvenu. Je ne suis pas déçue et j'en prends plein la vue sur la route qui nous mène au French Pass. Cela faisait déjà plusieurs centaines de kilomètres que je n'avais pas éprouvé une sensation si forte en admirant le paysage. J'aimerais rester ici, des heures durant, fixant l'horizon et laissant le vent gonfler ma poitrine. Quelques gouttes de pluie me sortent de ma rêverie. En sens inverse, la route est toute aussi belle. Nous avons l'intention de rejoindre nos amis Camille et Pierre à Wellington et c'est la raison pour laquelle nous ne restons pas plus longtemps dans ce havre de paix que je ne saurais vous décrire avec les mots justes. Nous nous rendons donc à Picton, d'où nous prendrons le ferry, 3 jours plus tard seulement. La mer dans le détroit de Cook est agitée est les ferrys qui passe d'une île à l'autre ont été annulés ce qui nous laisse donc amplement le temps de visiter les alentours, de prendre des photos de Makeba pour l'annonce de vente, de réparer un peu plus la planche de surf et de se faire contrôler par un policier à cause de nos feux arrière défaillants (très sympa, il nous a conseillé un endroit pour dormir et nous a donné son avis sur la panne - il avait tout faux).

Marlborough Sounds
Marlborough Sounds
Marlborough Sounds
Marlborough Sounds
Marlborough Sounds
Marlborough Sounds
Marlborough Sounds
Marlborough Sounds

Marlborough Sounds

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