Ka mate ! Ka mate ! Ka ora ! Ka ora ! (Je meurs, je meurs ! Je vis, je vis !)

Bien que Dunedin – prononcer « Deunidn » - soit une grande ville et qu'elle nous accueille sous la pluie, je suis contente de pouvoir la visiter. On la surnomme l’Édimbourg de la Nouvelle-Zélande, pour la forte immigration écossaise d'une part et pour le nombre d'étudiants d'autre part. C'est LA ville où étudier. Le quartier étudiant est d'ailleurs l'un des plus étendue de la ville. Les maisons y sont généralement dotées d'un étage avec une petite terrasse où un canapé a élu domicile à l'année et où squattent les jeunes, bières à la main. Bien souvent les maisonnettes sont baptisées et leur nom est inscrit sur la devanture. La vie étudiante paraît plutôt amusante et je ne cache pas mon envie de m'y replonger. Une des autres raisons pour laquelle j'ai apprécié Dunedin est la présence de Street art qui est relativement bien mis en avant grâce à une visite auto-guidée autour d'une centre-ville grâce à une brochure gratuite mis à disposition à l'office du tourisme. C'est intéressant de pouvoir reconnaître le style d'un artiste au fil des rues et de ses œuvres bien qu'elle ne soient pas détaillés dans la brochure. Quelques kilomètres au sud de la ville se trouve Tunnel Beach où on nous a recommandé d'aller. Dociles comme de braves moutons nous nous y rendons, et aussi bêtes qu'une poule, nous manquons l'entrée du tunnel et nous convainquons que l'arche de pierre sur laquelle nous grimpons et la raison du nom donné à cet endroit. C'est en en discutant quelques jours plus tard avec deux voyageurs que nous avons réalisé à quel point nous avons été naïfs et que nous en avons bien ri.

"Tunnel beach" - Street art à Dunedin - Université de Dunedin

Les éloges que nous entendons d'un restaurant nommé « Fleur Place » situé dans la ville de Moeraki, sont la vraie raison de notre passage dans ce village aux précieuses roches en forme de boule qui datent de plusieurs milliers d'années : les « Moeraki boulders », c'est des cailloux quoi. Les prix du dit restaurant sont assez élevés mais si ça en vaut la peine, alors pourquoi ne pas tenter l'expérience après tout ? En front de mer, la spécialité est, en toute logique, le poisson et les fruits de mer. Les plats sont simples, certes, mais on ne peut en aucun cas nier la fraîcheur du poisson qu'ils nous ont servi, et c'est un argument suffisant pour sortir satisfait de cette vieille bâtisse en bois. Oamaru n'était pas prévu dans les plans mais nous ayant été recommandé, nous y faisons escale. Le quartier victorien rempli de galeries d'art, les pingouins aux yeux jaunes et les pingouins bleus sont également un argument suffisant pour faire de cette ville, un peu plus qu'une étape dodo. De retour vers Dunedin, nous consacrons une journée complète à la visite de la Péninsule d'Otago. On en a bien souvent entendu parler mais elle ne casse pas 3 pattes à un canard.

Moeraki (Boulders, Fleur place) - Oamaru - Otago Peninsula